Mdoloris, spécialiste des technologies médicales de surveillance de la douleur, propose sur le marché son dispositif ANI Guardian, un bracelet permettant de suivre le bien-être et la douleur des personnes qui ne peuvent pas l’exprimer. Ce bracelet miniaturise une technologie brevetée qui n’était jusqu’à présent disponible que dans les hôpitaux. Fiable et non invasif, il envoie les données aux soignants, à la famille et aux spécialistes, directement sur leur smartphone. L’OMS estime que 55 millions de personnes dans le monde sont touchées par une forme de démence, notamment la maladie d’Alzheimer. Ces patients sont souvent incapables d’exprimer leur niveau de douleur et de confort, ce qui les expose à un risque accru d’erreur de diagnostic et d’insuffisance de traitement. Le dispositif ANI Guardian concerne également les personnes souffrant d’autisme, en soins palliatifs ou victimes de certains handicaps. S’appuyant sur un capteur intégré dans un bracelet textile lavable et réutilisable, le bracelet est facile à mettre en place, avec un seul bouton pour l’allumer et l’éteindre. Pour une journée complète d’utilisation, 1h de charge suffit. Les données du bracelet sont envoyées par Bluetooth à une application smartphone dédiée afin que les soignants puissent suivre l’historique et la progression des données dans le temps. Les médecins peuvent également définir des alarmes automatiques lorsque le confort d’un patient tombe en dessous d’un certain niveau. Multi utilisateur, cette technologie peut être utilisée sur plusieurs patients, dans le cadre des hôpitaux ou des cliniques. La technologie Mdoloris mesure la variabilité de la fréquence cardiaque, un phénomène reconnu qui contrôle la régulation du système cardiovasculaire via le système nerveux autonome. Elle repose sur l’obtention d’un indice de confort, scientifiquement évalué sur une valeur numérique comprise entre 0 et 100. Un indice élevé reflète un confort optimal comme lors des périodes de soins du développement (cocooning, portage en peau à peau, etc.) alors qu’un indice plutôt bas révèle un inconfort pouvant être causé par la réalisation de soins, une douleur post-opératoire ou un environnement défavorable. Cet indice est calculé à partir d’un électrocardiogramme moniteur multiparamétrique fourni pour monitorer la douleur dans une zone de confort située entre 60 et 70. La technologie ANI a été développée grâce à plus de 23 ans de recherche académique menée au CHRU de Lille, l’un des principaux hôpitaux et centres de recherche médicale de France. MDoloris a également développé des dispositifs spécifiques de surveillance de la douleur pour les nouveau-nés (NIPE) et les animaux (PTA).
Fondée en 2010 par Fabien Pagniez, la startup Mdoloris dont le siège, l’usine et le centre R&D sont basés à Lille, compte près de 40 personnes (12 nationalités différentes) répartis dans plusieurs villes dont Lille, Lyon, Paris, Mexico, Kuala Lumpur, Madrid, Barcelone, Porto, Prague, Dallas et Varsovie. Les développements proposés sont basés sur les recherches sur la variabilité du rythme cardiaque initiées dès 1987 par le professeur Régis Logier de l’INSERM. Avec une centaine de publications médicales, trois brevets et plus de 300 000 patients monitorés, Mdoloris se positionne en leader de la mesure de la douleur. Ses dispositifs sont notamment reconnus dans la gestion de la douleur autorisée en permettant aux anesthésistes de doser finement la quantité de principe actif.