De plus en plus d’objets connectés gèrent de l’information de Santé, que ce soit dans le cadre d’une hospitalisation ou pas. Sans corrélation entre elles, ces données ne serviront pas le but ultime : mieux accompagner le patient dans son parcours de soins…

L’un des nouveaux challenges de l’informatique médicale sera de rassembler les données de santé d’un patient pour y donner du sens et servir à une interprétation à valeur ajoutée. Ces données sont actuellement éparpillées dans des systèmes de dossiers de soins plus ou moins ouverts et les sources de ces données sont de plus en plus nombreuses. Ces sources de données – les appareils biomédicaux – prolifèrent au sein des établissements de santé mais aussi en dehors de tout contexte d’hospitalisation par le biais des nouveaux objets connectés de santé. Enovacom propose aujourd’hui des solutions d’interconnexion, voire d’interopérabilité pour ces dispositifs de diagnostic, de prévention, de contrôle, de traitement ou d’atténuation d’une maladie qui feront partie de notre quotidien de demain.
Les dispositifs biomédicaux sont encore trop rarement connectés aux dossiers de soins. Aux Etats-Unis, pas plus d’un tiers de établissements de Santé disposent d’interfaces entre les dispositifs biomédicaux et le dossier médical informatisé. Sous l’appellation de dispositifs médicaux (DM) on retrouve des défibrillateurs, des lits médicalisés, des seringues, des lecteurs de glycémie, des pompes à insuline, des moniteurs, des stimulateurs cardiaques, etc. En France, 1 100 fabricants de DM été recensés (données 2015) pour un marché estimé à plusieurs dizaines de milliards d’euros !
Dans la majorité des cas, dans une structure de soins, il y a une ressaisie des informations issues des dispositifs par le personnel soignant. Les risques associés sont connus : historisation des données, erreurs de retranscription, problème d’identitovigilance, etc. Quelques établissements ont opté pour la solution ENOVACOM Patient Connect : le GCS SIS de Martinique, la clinique Saint Paul à Fort-De-France ou encore le Centre Hospitalier de Bagnols-sur-Cèze. À la clinique Saint Paul, les appareils de monitoring sont connectés à ENOVACOM Patient Connect pour l’envoi des courbes de tracés fœtaux, les battements cardiaques des bébés in utero, ainsi que le suivi des contractions de la mère, click here. Ces signes vitaux sont par la suite intégrés au dossier médical d’obstétrique, IDO Perinat de l’éditeur IDO-IN. À Bagnols-sur-Cèze, l’objectif a été de disposer d’un accès direct aux ECG dans le DPI. Après validation de l’identité et l’association Patient-ECG, le compte-rendu d’examen est automatiquement intégré au Dossier patient Hôpital Manager de SOFTWAY MEDICAL.

Le challenge de la santé connectée

Au sein même de l’établissement de santé, les logiciels sont désormais communicants grâce à la mise en place de plateforme d’interopérabilité. Le challenge à venir est celui des dispositifs biomédicaux et des capacités de transmission de données associées. L’objectif est de proposer aux soignants une information exhaustive read here. Qui plus est, le parcours de soins dépasse aujourd’hui le cadre de l’hôpital et s’organise autour d’une prise en charge au plus proche du lieu de vie : lits intelligents, robotique médicale, télésurveillance des soins à domicile, etc. Avec une prévision de marché de plus de 70 millions d’appareils médicaux connectés pour la Santé en 2017, les IoMT (Internet of Medical Things) repositionnent effectivement le patient en tant qu’acteur de sa santé !